Je suis tout à fait d’accord.
Mais je trouve que c’est un peu maladroit d’appeler la prédisposition à apprendre à parler une “grammaire universelle”. En fait, ce n’est pas de cela qu’il s’agit (et chomsky le dit bien, plus tard): il s’agist plutôt d’un larynx capable de produire certains sons, d’un cerveau capable de faire certaines déductions, etc…
Pour aller au fond des choses, à mon avis, il faudrait aussi étudier le langage non-verbal du domaine animal, qui va bien plus loin que ce que nous pensions.
En fait, c’est là le problème: Chomsky appartenait à une génération où les moyens techniques n’étaient pas encore ce qu’ils sont aujourd’hui. Il n’y avait pas de MRI, pas de PET, pas d’EEE sophistiqué: on ne savait rien sur le fonctionnement du cerveau, les émotions, les hormones, les nerfs, les synapses, le comportement des animaux, etc…
Par conséquent, il était acceptable, à l’époque, de faire des affirmations que l’on ne pouvait pas prouver (“la langue s’acquiert par magie”), car personne ne pouvait prouver le contraire.
Je suis choquée, aujourd’hui, en lisant certaines affirmations de certains philosophes sur les us et coutumes des “peuplades primtives”, des capacités des animaux, etc. On avait entendu vaguement quelqu’un dire quelque chose, et ça suffisait pour construire toute une théorie.
Aujourd’hui, ce ne serait plus possible, car nous en savons plus sur la réalité, grace à des gens comme Jane Goodall, grâce aux nouveaux moyens de télécommunication, d’imagirie, etc…