Le français de Quebec

Notre ami Benny vient de mettre sur YouTube une vidéo qui s’agit des différences entre la dialecte quebecoise, qui m’intéresse beaucoup à cause de la pronunciation fortement disctincte et marquée, et celle de France.

Les français ont-ils souvent des problèmes à comprendre cette dialecte?

Conversation agréable avec, quand même, quelques constatations erronées ou stéréotypées, chères à certains Quebecois; tels “les Québecois sont tous sympathiques, les francais parlent fort et sont arrogants, le Québec est la seule province bilingue au Canada, à cause de la loi (Québecoise) 101 tout produit au Quiebec doit etre en anglais et français (c’est la loi à travers le Canada), les anglophones à Montreal peuvent travailler en anglais, mais nous les francophones devont apprendre l’anglais pour trouver du travail” etc.

Pour une idée du français Québecois, avec quand meme beaucoup d’anglicisme, contrairement à ce qui dit l’amie de Benny, regardez les têtes à claques.

http://bit.ly/fbsBq9

Je crois que les français comprendraient la fille dans le video, mais auraient un peu de difficulté avec les têtes à claques, mais comprendraient quand même.

Benny parle bien le français.

Je crois que ce n’est pas vrai que les anglophones ne doivent pas parler bien français pour trouver du travail à Montréal. J’ai quelque amis qui vient de Montréal après les études à Toronto parce-que ils ne pourront pas parler français, et c’était difficile de trouver un emploi.

En effect elle disait certaines choses qui n’etaient pas vraies.

La situation linguistique a beaucoup changé au Québec au cours des dernières décennies, particulièrement dans le milieu de l’emploi. Encore dans les années 70, certaines entreprises à Montréal forçaient leurs employés francophones à s’adresser à la clientèle en anglais uniquement, même lorsque les clients ne parlaient pas anglais. Heureusement, ce n’est plus le cas de nos jours. N’empêche qu’il est tout à fait possible, à Montréal, de trouver un emploi même si on ne parle pas français. Quand j’étais à McGill au milieu des années 90, je connaissais beaucoup d’anglophones qui travaillaient pendant leurs études même s’ils ne parlaient pas français. Mais Montréal est devenue une ville en grande partie bilingue, et pour obtenir un bon emploi sérieux, il vaut mieux être bilingue. Puis honnêtement, il faut quasiment faire exprès pour ne pas l’être.

La situation est complètement différente ailleurs au Québec, par contre.

J’ai lu un livre qui a dit que le système bilingue est là pour servir les gens qui parlent seulement une langue. Si tout le monde dans la région sont bilingue, ce n’aurait pas le besoin de bilinguisme, et la langue la plus faible va disparaitre naturellement.

Je ne parlais pas de l’offre de services bilingues dans les institutions gouvernementales. De toute façon, ce n’est pas vrai que tout le monde est bilingue, mais on dit quand même que Montréal est la ville la plus bilingue au Canada. Ce serait même là que se trouve le plus haut taux de gens trilingues.

Pour ce qui est de la disparition de la langue la plus faible à Montréal, ce n’est pas pour demain. Il y a un apport constant de francophones du reste du Québec et les anglophones maintiennent des liens étroits avec les anglophones du reste du pays.

“La région”, je voudrait dire régions comme la ville de Montréal ou la province de Nouveau-Brunswick, et pas la province de Québec, qui est une province unilingue.

BTW, je trouve qu’il est très drôle que notre ami va a aller à Vancouver le mois prochain (selon une comment de son poste). C’est dommage que Steve ne sera pas là!

Des fois nous avons du mal à comprendre quelques mots oui. Je me souviens quand j’étais à l’école primaire, un québecois nous a annoncé les résultats d’une compétition sportive. On était un peu perdus, mais c’est aussi parce que nous n’avions que 7-8 ans.

Bien sûr il y a des mots qui ne veulent pas dire la même chose en France ou au Québec, mais c’est souvent la prononciation qui est déstabilisante. Un peu à l’image de l’accent belge, le français du Québec ne fait pas “sérieux” pour ceux qui vivent en France. Ca fait presque comique.

Mais ce n’est pas méchant, et bravo à eux pour préserver leur langue.

Les Québécois ont aussi parfois de la difficulté à comprendre les Français, bien que nous soyons beaucoup plus habitués à les entendre que l’inverse. Certaines émissions télé, comme South Park par exemple, sont à 90% incompréhensibles pour moi et il en va de même, à un degré moindre, pour certains films. Des mots courants sont meuf, crade ou naze sont peu connus au Canada.

Je peux comprendre que l’accent québécois sonne comique aux oreilles de certains Français (même si plusieurs accents français régionaux y ressemblent); en revanche, nombreux sont les Québécois qui disent que l’accent de France ne fait pas très viril. Les Québécois s’amusent souvent à dire que les Français “parlent avec la bouche en trou de cul de poule”. Mais ce n’est pas méchant :wink:

Oui je pense que beaucoup de mots courants, “familiers”, sont différents, puisque la “langue de la rue” évolue très vite.

Après, chaque endroit avec un accent différent trouve celui des autres bizarres. Rien qu’en France, qui n’est pourtant pas un pays énorme, entre l’accent “marseillais” et l’accent “toulousain”, ou l’accent du Nord (+ Belgique), chacun se moque de celui des autres.

Sans “s” à bizarre par contre ^^

Sinon ce qui est plutôt drôle, c’est qu’à chaque accent est associé une personnalité, un stéréotype. Ici quelqu’un avec l’accent marseillais sera vu comme un boulet qui exagère tout, celui avec l’accent du Nord comme un clown, l’autre avec un accent toulousain comme un rugbyman.

Désolé pour le double poste :s

Moi, personellement j’aime bien l’accent toulousain ainsi que l’accent african car j’ai eu l’occasion de parler avec eux. Ils ou elles sont tous sympas.